Revue

Parution
du numéro annuel 2021 (400 pages)
de
la Revue de la Haute-Auvergne
« La Roquebrou »
Numéros
précédents :
2020-2 : « La vie et la terre »
2020-1 : « Montsalvy »
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revue
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Agenda
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Annonce
La Société de la Haute-Auvergne a quitté son siège du 12 rue Arsène-Vermenouze le 15 janvier 2022 pour ses nouveaux locaux : 7 rue Edouard-Herriot à Aurillac.
Ce lieu est dans le quartier des archives, de la Maison des associations et des administrations. Il est facilement accessible à nos amis dont la mobilité est réduite.
Conférence
Samedi 14 mai 2022
14h30 Amphithéâtre du muséum des volcans (Aurillac):
« Léonce Bouyssou, une figure avant-gardiste aux origines de l’Inventaire général du Patrimoine culturel »
par Félicie FOUGERE, conservatrice du patrimoine à l’Inventaire général du patrimoine culturel de la Région Auvergne-Rhône-Alpes
Pour qualifier sa démarche d’incitation à la création d’un Inventaire en Auvergne,
pour évoquer également son implication dans l’enquête ethnographique sur l’Aubrac, Léonce Bouyssou dit modestement :
« J’ai fait des bricoles à droite à gauche. Un peu comme la fleur de pissenlit, je me suis éparpillée à tout vent. »
Pourtant, le dépouillement d’archives conservées à la Région Auvergne-Rhône-Alpes démontre que le rôle de Léonce Bouyssou,
alors secrétaire de la Société La Haute-Auvergne et de la Photothèque cantalienne, dans la naissance de l’Inventaire général en Auvergne,
fut déterminant, sinon crucial. Cette communication raconte la stratégie qu’elle déploya, illustrant son esprit de méthode,
son sens pratique et sa grande capacité à s’inscrire dans le courant d’idées qui animait les sciences sociales de son époque.
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Actualités
Les Amis du viaduc de Garabit : présentation et actions
L’association « les Amis du viaduc de Garabit » (AMIGA) a été créée le 25 janvier 2018.
Elle a pour objet de rassembler toutes celles et ceux qui admirent le viaduc de Garabit, et ont à cœur sa reconnaissance. Elle s’est donné pour mission de veiller à l'entretien de l’ouvrage et du site en général mais aussi d’impulser et participer activement à la mise en valeur de ce patrimoine et de son environnement, cela à tous les niveaux envisageables : local, régional, national et même international avec des objectifs de coopération avec d’autres pays possédant des ouvrages d’art similaires.
En 2018, AMIGA mettra en place une action de promotion et de valorisation de la ligne Neussargues-Béziers (la ligne de l’Aubrac) et en particulier du tronçon Saint-Flour-Saint-Chély d’Apcher qui traverse le viaduc de Garabit.
Le 30 septembre une journée festive en costumes de la Belle Époque célébrera les 130 ans de l’ouverture de la ligne Paris-Béziers (1888) et le classement Monument Historique en 2017 du viaduc. Expositions de véhicules anciens, concours d’artistes peintres, musique, déjeuner 1900 préparé par les Toques d’Auvergne, repas champêtre sont au programme.
Renseignements auprès des co-présidentes :
Patricia Rochès, historienne de Garabit et auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet (06 37 21 54 35)
Hélène Bonabal, cheminote en retraite (06 77 04 73 41)
Courriel : amisgarabit@gmail.com
La chaussée de Vigouroux

cliché Association des Chemins de l'Europe
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Actualités
La chaussée de Vigouroux
La Fondation du Patrimoine a demandé aux propriétaires privés et publics d’identifier des bâtiments remarquables qui mériteraient d’être restaurés et de présenter un dossier de candidature dans le cadre de la mission Stéphane Bern.
Quatre projets ont été sélectionnés dans le Cantal le 3 avril 2018. Parmi ceux-ci, figure la chaussée de Vigouroux sur la commune de Saint-Martin-sous- Vigouroux.
Comment se présente-t-elle ?
Longue de 150 mètres, cette chaussée traverse l’Hirondelle un affluent de la Truyère. Elle se trouve sur l’ancienne route de Saint-Flour à Aurillac, qui est décrite par Franck Imberdis dans sa thèse de doctorat
Elle comprend un pont à cinq travées, construit entièrement en pierres sèches. La chaussée a été déformée, des pierres du parapet sont tombées dont certaines récemment à la suite de travaux d’installation électrique. Il est temps d’intervenir avant que cet ouvrage remarquable ne devienne irrécupérable. Aucun pont ou chaussée de cette facture n’existe dans le Cantal.
Quels sont les travaux à effectuer ?
Les travaux seront confiés à Yannick Delmas, un artisan bâtisseur en pierres sèches, lui-même formateur dans cette discipline. La restauration de l'ouvrage s’effectuera en trois temps :
1°/ Dégager les arbres et le végétal qui menacent la chaussée. 2°/ Faire des reprises de brèches en pierre sèche effondrées et la pose de pierres de couronnement manquantes : elles permettront de redonner à la chaussée sa forme d'origine. La technique de bâti en pierres sèches utilisée se fera dans le respect des règles professionnelles.
3°/ Mettre en place des coupes d'eau afin de détourner les eaux d'une source située en amont et qui terminent leur chemin sur la chaussée.
Son histoire
Il est difficile de connaître la date de construction de la chaussée de Vigouroux. Elle fut probablement un passage emprunté au cours des siècles.
Au Xe siècle, Raulhac, Brommes, Frons, Saint-Martin-sous-Vigouroux, Pierrefiche, et Malessagne , dépendances de l’abbaye de Conques se trouvaient sur le même itinéraire; mais rien ne prouve l’existence de la chaussée à l’époque médiévale.
Plus récemment, il est noté que la chaussée de Vigouroux est située sur la route, de Saint-Flour à Aurillac, identifiée par F. Imberdis.
Selon les témoignages recueillis, c’est par là que passaient les paysans se rendant à la foire au bétail de Lacapelle-Barrès, il y a cinquante ans.
Intérêt économique de sa restauration
La route entre Saint-Flour et Aurillac passait par ce pont. Par monts et par vaux, on peut faire ce parcours à pied en 5 jours.
L’ouverture d’un tel itinéraire permettra de mettre en valeur le patrimoine vernaculaire situé le long de ce parcours (ponts, montjoie, moulins, croix anciennes, hameaux …). Du point de vue économique, il apportera une valeur ajoutée significative aux acteurs situés à proximité, (soit en moyenne 40€ par jour, d’après les enquêtes récentes). Par ailleurs, des effets induits se traduiront par la création de gîtes d’étape, la restauration du bâti, comme on a pu le constater sur les chemins de grand parcours.
Outre la Fondation du patrimoine, ce projet est soutenu par l’association des Chemins de l’Europe et la Fédération Française de Randonnée Pédestre.
Michel Couillaud
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Ouvrages
Victor Alard
(1905-1955)

Musicien ambulant
Collection Mémoires
Le duc de La Salle de
Rochemaure
(1856-1915)
La
mise en scène d’une épopée familiale
Collection Mémoires
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Ouvrages
Les Campagnes
Cantaliennes
du consulat à la Seconde République

Tentative d’histoire
totale sur les campagnes cantaliennes de 1799 à 1852.
Collection Références
Du Nil aux monts
d’Auvergne
La vie de Julie Varsy

épouse d’Alexis Delzons général et baron
d’Empire (1784-1857)..
Collection Mémoires
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Monastère
Saint-Géraud
La Haute Auvergne s’implique
Les fouilles préventives, menées sur le
site d’un projet immobilier entre l’abbatiale Saint-Géraud et la place des
Docks, avaient révélé la présence d’une structure médiévale dont certains
éléments remarquablement conservés.
Ces découvertes ont conduit Nicolas
CLEMENT, Docteur en Histoire et Archéologie Médiévale, à poursuivre les
recherches dans le cadre de fouilles programmées. Pour cela, il a sollicité
auprès de la DRAC un programme collectif de recherche (PCR) pour une première
période de 3 ans.
Le financement des opérations de recherche
est assuré par des subventions et des dons. La Société « La
Haute-Auvergne » est l’association trésorière habilitée à recevoir ce
financement.
« La Haute-Auvergne »
participe au « comité de pilotage de l’étude de programmation pour la
réalisation d’un espace urbain et la restauration du site patrimonial de
Saint-Géraud ». Elle y est représentée par Véronique BREUIL et Jacques
CHAMPEYROUX, ce qui lui permet d’aider
à la réflexion pour une bonne cohérence du projet urbanistique avec le
programme de recherche.
La dernière réunion a eu lieu le 12 avril
2016, et le projet municipal a été présenté aux Aurillacois, au centre des
congrès, le 19 mai en présence du Maire d’Aurillac et des représentants de
l’Agence « AUBRY et GUIGUET Programmation ». Au cours de la
prochaine phase, les travaux pour
remodeler l’espace urbain du quartier Saint-Géraud intègreront le périmètre
du PCR avec mise en place d’une structure provisoire de protection permettant
le travail des chercheurs dans de bonnes conditions et d’un parcours
permettant l’observation des fouilles par la population.
Le site du monastère Saint-Géraud vient
d’être inscrit aux Monuments Historiques.
Nicolas CLEMENT a prévu une première phase
d’étude, par la réalisation d’un scan 3D de l’église abbatiale, dans la
deuxième moitié de juin. Il a fait le point de ses recherches sur
Saint-Géraud dans un article de la revue
Archéologia (n° 542, avril 2016).
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Découverte
Fouilles du monastère Saint-Géraud d’Aurillac
Accéder aux documents et
découvertes
Visionner
les conférences :
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Premiers résultats des fouilles, par Nicolas Clément, responsable du
chantier, le 6 février 2014 au Théâtre d’Aurillac :

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Partie
1
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Partie
2
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Partie
3
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- « Saint-Géraud, des
moines aux chanoines. L’apport des archives à la compréhension des découvertes
archéologiques », par Sébastien Fray,
Béatrice Fourniel, Nicolas Clément le samedi
22 février 2014 à l’église Saint-Géraud

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Résultats des fouilles à l’issue de la deuxième tranche :
communication de Nicolas Clément lors de la séance du conseil municipal
d’Aurillac du 8 décembre 2014.

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